Quand les abeilles disparaissent le reste suit.
Quand le silence se pose
Et que dans la cheminée
Ne reste que la suie
Le vent a-t-il éteint les braises de l’ amour?
Brindilles trop humides , tempêtes enchainées
Malgré tous les efforts de la communauté
Cherchant des solutions inlassablement expose
Des » et si .. » , » oui mais … »
Le brouillard happe tout, efface les contours
Délave les couleurs et tue au fond des cœurs
Le pollen, la semence divine
l’espoir du renouveau
La beauté, le sacré.
L’essence même
Se tarit.
Le sel,
La vie,
Se meurt
S’oublie.
La muse
N’amuse plus.
Sa musette est vide,
Plus de sens.
Où puiser l’énergie?
Il y a des jours sans fin,
Il y a des défunts,
Il y a des insatisfactions
Qui sont de vraies victoires.
Inassouvie sa faim,
Sacrifice inutile ?
Tout le porte à le croire.
S’oublier dans son labyrinthe intime,
Lâcher le fil d’ Ariane ainsi que la raison
Oser périr avec le minotaure
Avoir tors, tors?
Tord du verbe tordre?
Tors du torse ?
Ou torsade?
Et que dire alors du Dieu Tor?
Non ! c’est le T
Qui me tord
Et qui , science infuse
Me donne tous les torts.
Celui de la tortue,
Celui de ma torture,
Celui de ton silence,
Celui du mot absence,
Celui qui n’y est pas
Dans nos mots
Dans nos maux.
Nos ? Mais, mais, mais
Je divague.
Le T de temps
De tant, de tenter
De tempo
De tant pis
Du temps zéro
De SepTembre
De je T’aime,
T perdu à Art.
Qu’est ce que l’ art
s’il a perdu son T ?
Uvée, double vais
Hic se tait.
Y de gré ou de force
Ypsilon, illggnga
Doppiavou
X et kappa…
2,3 ou 4 g,
Impie, 2 π doux
Ok, j’avoue!
Comme les lettres manquantes
Aux latines racines,
Lacunaire victime
Ou otage consentante,
Abeille qui se meurt
De ne pas butiner,
On m’a empoisonné
D’un magique nectar
Qui s’appelle amour,
Qui dans son alphabet
Du K, du W
Du Y et du X
se joue tour à tour
Avec d’autres , peut-être
XX, XY, YY.
C’est ça, théorie des genres?
Basta cosi !
Est-il encore l’heure
De dire , l’amour se meurt
La planète étouffe
De tous ces ego Y stes ?
Etre lu, to be read
Je deviens polyglotte
To be rid
Quand j’entre dans la grotte.
Etre débarrassé de tout cet inutile
De tout ce qui pollue
Mais oui , bien sûr
Déjà..île
Je n’ai plus;
D’aile d’ange
Heureux « il »,
Depuis
Que du puits
La vérité jaillit
Une seule bouche à nourrir
Quelle chance!
Je vais crever la dalle
Du plancher ou du toit
Du lino(leum),Valentin
Valentine,
Peinture indienne
Tatouage sur mes doigts.
Tu ne dois rien , Pascale.
Ton saint patron ,
Berger et transhumance
Trans-humain!
Tends la main,
Ne sois jamais mesquine.
N’avoue rien ou sinon
Malgré ta transparence,
Amour anti social,
On te vouera la haine
D’être tellement banale
De faire du ba bla bla..
Mais c’est tes rêves
Ce sont, dois- tu écrire
Pour ne pas être mal
Jugée, une fois de plus
Par la majorité.
Manquer de motivation
Jamais! vous m’entendez?
Mais , j’ai été jugée
Et on m’a condamné
Par contumace
Par absence
Par oubli
Je m’efface.
Si un seul mot
Surgit,
Je gis
Sur
Le gîte et le couvert.
Du pain , un toit
Vais-je l’avoir encore?
Pire que ça , serait mon sort
Sortilège! Sortir du cœur
De toi si tu me dis « dehors! »
« hors de ma vue , de mes rêves et de mes fantaisies ! »
Toi , TU … mon tout, mon roi !
La dame de cœur ,dans son château de carte
A perçu , un jour celui pour qui , her heart..
Pouvait comme au poker subir un full
Emportée par la foule…
Môme Piaf
Edith …
Et comme chantait Leo
Le grand , le vrai Ferré
« T’es toute nue sous ton pull
Jolie môme
Y a la rue qu’est maboule
Jolie môme.. »
Désolée Mr Ferré !
J’ai pas fait l’école de la poésie
Et vous appeler à la rescousse
Pour sauver une petite abeille.
Ok , je me mets toute nue
Tant pis pour le coq ou la poule
Je suis maboule!
Tant pis pour la secousse
Si elle est sismique
Alors…
On attend les répliques !