Mais, mais , mais …Ceci n’est pas une poésie

Irving Penn bee 2

Quand les abeilles disparaissent le reste suit.

Quand le silence se pose

Et que dans la cheminée

Ne reste que la suie

Le vent a-t-il éteint les braises de l’ amour?

Brindilles trop humides , tempêtes enchainées

Malgré tous les efforts de la communauté

Cherchant des solutions inlassablement expose

Des  » et si .. » ,  » oui mais … »

Le brouillard happe tout, efface les contours

Délave les couleurs et tue au fond des cœurs

Le pollen, la semence divine

l’espoir du renouveau

La beauté, le sacré.

L’essence même

Se tarit.

Le sel,

La vie,

Se meurt

S’oublie.

La muse

N’amuse plus.

Sa musette est vide,

Plus de sens.

Où puiser l’énergie?

Il y a des jours sans fin,

Il y a des défunts,

Il y a des insatisfactions

Qui sont de vraies victoires.

Inassouvie sa faim,

Sacrifice inutile ?

Tout le porte à le croire.

S’oublier dans son labyrinthe intime,

Lâcher le fil d’ Ariane ainsi que la raison

Oser périr avec le minotaure

Avoir tors, tors?

Tord du verbe tordre?

Tors du torse ?

Ou torsade?

Et que dire alors du Dieu Tor?

Non ! c’est le T

Qui me tord

Et qui , science infuse

Me donne tous les torts.

Celui de la tortue,

Celui de ma torture,

Celui de ton silence,

Celui du mot absence,

Celui qui n’y est pas

Dans nos mots

Dans nos maux.

Nos ? Mais, mais, mais

Je divague.

Le T de temps

De tant, de tenter

De tempo

De tant pis

Du temps zéro

De SepTembre

De je T’aime,

T perdu à Art.

Qu’est ce que l’ art

s’il a perdu son T ?

Uvée, double vais

Hic se tait.

Y de gré ou de force

Ypsilon, illggnga

Doppiavou

X et kappa…

2,3 ou 4 g,

Impie, 2 π doux

Ok, j’avoue!

Comme les lettres manquantes

Aux latines racines,

Lacunaire victime

Ou otage consentante,

Abeille qui se meurt

De ne pas butiner,

On m’a empoisonné

D’un magique nectar

Qui s’appelle amour,

Qui dans son alphabet

Du K, du W

Du Y et du X

se joue tour à tour

Avec d’autres , peut-être

XX, XY, YY.

C’est ça, théorie des genres?

Basta cosi !

Est-il encore l’heure

De dire , l’amour se meurt

La planète étouffe

De tous ces ego Y stes ?

Etre lu, to be read

Je deviens polyglotte

To be rid

Quand j’entre dans la grotte.

Etre débarrassé de tout cet inutile

De tout ce qui pollue

Mais oui , bien sûr

Déjà..île

Je n’ai plus;

D’aile d’ange

Heureux « il »,

Depuis

Que du puits

La vérité jaillit

Une seule bouche à nourrir

Quelle chance!

Je vais crever la dalle

Du plancher  ou du toit

Du lino(leum),Valentin

Valentine,

Peinture indienne

Tatouage sur mes doigts.

Tu ne dois rien , Pascale.

Ton saint patron ,

Berger et transhumance

Trans-humain!

Tends la main,

Ne sois jamais mesquine.

N’avoue rien ou sinon

Malgré ta transparence,

Amour anti social,

On te vouera la haine

D’être tellement banale

De faire du ba bla bla..

Mais c’est tes rêves

Ce sont, dois- tu écrire

Pour ne pas être mal

Jugée, une fois de plus

Par la majorité.

Manquer de motivation

Jamais! vous m’entendez?

Mais , j’ai été jugée

Et on m’a condamné

Par contumace

Par absence

Par oubli

Je m’efface.

Si un seul mot

Surgit,

Je gis

Sur

Le gîte et le couvert.

Du pain , un toit

Vais-je l’avoir encore?

Pire que ça , serait mon sort

Sortilège! Sortir du cœur

De toi si tu me dis « dehors! »

« hors de ma vue , de mes rêves et de mes fantaisies ! »

Toi , TU … mon tout, mon roi !

La dame de cœur ,dans son château de carte

A perçu , un jour celui pour qui , her heart..

Pouvait comme au poker subir un full

Emportée par la foule…

Môme Piaf

Edith …

Et comme chantait Leo

Le grand , le vrai Ferré

« T’es toute nue sous ton pull

Jolie môme

Y a la rue qu’est maboule

Jolie môme.. »

Désolée Mr Ferré !

J’ai pas fait l’école de la poésie

Et vous appeler à la rescousse

Pour sauver une petite abeille.

Ok , je me mets toute nue

Tant pis pour le coq ou la poule

Je suis maboule!

Tant pis pour la secousse

Si elle est sismique

Alors…

On attend les répliques !

Gerhard Mantz – ballade dans un espace- temps à l’architecture et nature randomisées


En espérant que les souvenirs de la Terre ne seront pas pour les générations à venir que des images de synthèse comme dans ForeverAgo2013 de Gerhard Mantz, découvert sur SFE.TV grâce à un autre  » court métrage » Labyrinth .

Les séquences animées de Gerhard Mantz présentent continuellement le changement de structures spatiales. On flotte à travers l’ infinii développement de plans de champs colorés . La succession d’intérieurs virtuels est semblable, mais jamais la même, rendant impossible de se souvenir où on a été. La mémoire succombe aux variations randomisées avançant inéluctablement ,n’ atteignant jamais une fin.
Les intérieurs ne sont pas réels, mais mathématiquement donne un rendu de l’espace, où de variables de programme randomisées contrôle le mouvement et la forme devenant alors imprévisibles. L’ordinateur devient en réalité le dispositif créatif actif producteur d’image de variations colorées de terrain structurées de façon autonome dans l’espace et le temps.
Les notions conventionnelles de stabilité architecturale et la permanence se dissolvent et le mouvement d’avancée, léger et onirique crée une stase hypnotique chez le téléspectateur, ressemblance énorme à l’état de méditation profonde.